Rattaché au Ministère de l’Éducation Nationale, cet organisme se compose d’un haut-fonctionnaire désigné par le ministre de tutelle et qui travaille en relation avec la commission spécialisée de néologie et de terminologie de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur. Par ailleurs, chaque ministère désigne un haut-fonctionnaire qui veille à l'enrichissement de la langue française dans son domaine d'expertise.
Par le décret du 3 juillet 1996 relatif à l'enrichissement de la langue française, l’État a créé un dispositif public d'enrichissement qui comporte notamment l'Académie française et surtout la Commission Générale de Terminologie et de Néologie, adossée à différents ministères. Le haut-fonctionnaire fait partie de ce dispositif et est chargé d'assurer le suivi et la préparation des travaux de la commission de son ministère. Il y a 18 commissions spécialisées qui relèvent de 10 haut-fonctionnaires.
Assisté par un secrétariat, le haut-fonctionnaire a pour mission de veiller à l'intégration de nouveaux mots et expressions pour mettre à jour la langue française. Il détecte dans son domaine de compétence, économie ou industrie par exemple, les nouveaux termes et veille à un travail de désignation, de définition voire de traduction de terme d'origine étrangère.
Compétent sur toutes les questions qui touchent à la langue française, il représente le pays auprès des institutions européennes pour repérer des termes linguistiques étrangers sujets à un équivalent en français.
La terminologie désigne l'art de repérer, d’analyser et, au besoin, de créer le vocabulaire pour une technique donnée, dans une situation concrète de fonctionnement, de façon à répondre aux besoins d’expression de l’usager
La néologie consiste à une discipline à part de la terminologie qui se concentre sur les créations ou les recyclages de mots pour leur donner un sens nouveau.
Le haut-fonctionnaire prépare les réunions de la Commission Générale de Terminologie et de Néologie dont il dépend.
Les termes validés par la commission sont ensuite publiés au Journal Officiel de la République Française. Entre 2005 et 2008, la commission générale a publié 1402 termes et définition et 7 recommandations d'usages.
Le budget est utilisé pour employer le haut-fonctionnaire et son secrétariat. La majeure partie du budget est employée pour réunir la Commission Spécialisée de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur, ainsi que ses membres venus de différents horizons - en particulier de l'Académie Française, où siègent des écrivains et des spécialistes de la sémiologie.
Cette commission a un rôle purement consultatif auprès du ministère chargé de l’Éducation nationale.
Le reste du financement est consacré à la diffusion des travaux de la commission à travers la publication d'un rapport annuel (et à l'entretien et la mise à jour du site Internet de référence.
L'un des rares débats concernant ce fonctionnariat a eu lieu lors de la publication en 1998 d'un rapport demandant la féminisation des grades et des emplois dans la langue française. En tant que fonctionnaire travaillant dans l'ombre, il est peu exposé aux critiques car soumis à la hiérarchie du ministère dont il dépend.
Un des débats actuels est de savoir quel terme mérite d'être traduit dans la langue française sans le dénaturer. La plupart des expressions d'origine étrangère est fournie par la langue anglaise. Des voix se sont élevées pour que tous ces termes trouvent un équivalent francophone à la manière d'un territoire comme le Québec, qui tend à tout traduire. Un « email » est devenu par exemple un « courriel » sous l'impulsion d'une des nombreuses Commissions Spécialisées de la Terminologie et de la Néologie.
Rattaché au Ministère de l’Éducation Nationale, cet organisme se compose d’un haut-fonctionnaire désigné par le ministre de tutelle et qui travaille en relation avec la commission spécialisée de néologie et de terminologie de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur. Par ailleurs, chaque ministère désigne un haut-fonctionnaire qui veille à l'enrichissement de la langue française dans son domaine d'expertise.
Par le décret du 3 juillet 1996 relatif à l'enrichissement de la langue française, l’État a créé un dispositif public d'enrichissement qui comporte notamment l'Académie française et surtout la Commission Générale de Terminologie et de Néologie, adossée à différents ministères. Le haut-fonctionnaire fait partie de ce dispositif et est chargé d'assurer le suivi et la préparation des travaux de la commission de son ministère. Il y a 18 commissions spécialisées qui relèvent de 10 haut-fonctionnaires.
Assisté par un secrétariat, le haut-fonctionnaire a pour mission de veiller à l'intégration de nouveaux mots et expressions pour mettre à jour la langue française. Il détecte dans son domaine de compétence, économie ou industrie par exemple, les nouveaux termes et veille à un travail de désignation, de définition voire de traduction de terme d'origine étrangère.
Compétent sur toutes les questions qui touchent à la langue française, il représente le pays auprès des institutions européennes pour repérer des termes linguistiques étrangers sujets à un équivalent en français.
La terminologie désigne l'art de repérer, d’analyser et, au besoin, de créer le vocabulaire pour une technique donnée, dans une situation concrète de fonctionnement, de façon à répondre aux besoins d’expression de l’usager
La néologie consiste à une discipline à part de la terminologie qui se concentre sur les créations ou les recyclages de mots pour leur donner un sens nouveau.
Le haut-fonctionnaire prépare les réunions de la Commission Générale de Terminologie et de Néologie dont il dépend.
Les termes validés par la commission sont ensuite publiés au Journal Officiel de la République Française. Entre 2005 et 2008, la commission générale a publié 1402 termes et définition et 7 recommandations d'usages.
Le budget est utilisé pour employer le haut-fonctionnaire et son secrétariat. La majeure partie du budget est employée pour réunir la Commission Spécialisée de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur, ainsi que ses membres venus de différents horizons - en particulier de l'Académie Française, où siègent des écrivains et des spécialistes de la sémiologie.
Cette commission a un rôle purement consultatif auprès du ministère chargé de l’Éducation nationale.
Le reste du financement est consacré à la diffusion des travaux de la commission à travers la publication d'un rapport annuel (et à l'entretien et la mise à jour du site Internet de référence.
L'un des rares débats concernant ce fonctionnariat a eu lieu lors de la publication en 1998 d'un rapport demandant la féminisation des grades et des emplois dans la langue française. En tant que fonctionnaire travaillant dans l'ombre, il est peu exposé aux critiques car soumis à la hiérarchie du ministère dont il dépend.
Un des débats actuels est de savoir quel terme mérite d'être traduit dans la langue française sans le dénaturer. La plupart des expressions d'origine étrangère est fournie par la langue anglaise. Des voix se sont élevées pour que tous ces termes trouvent un équivalent francophone à la manière d'un territoire comme le Québec, qui tend à tout traduire. Un « email » est devenu par exemple un « courriel » sous l'impulsion d'une des nombreuses Commissions Spécialisées de la Terminologie et de la Néologie.