Dimanche 9 décembre le PS a perdu les trois élections législatives qui avaient lieu dans le Val-de-Marne, l’Hérault et les Hauts-de-Seine. Lors de ces scrutins, le parti socialiste a essuyé plusieurs revers cuisants, notamment dans le Val-de-marne où le représentant de la rose a été évincé dès le premier tour. Le député sortant du centre droit Henri Pagnol est arrivé en tête avec 26% des suffrages, devant Sylvain Berrios (UMP) avec 23% de suffrages en sa faveur.
Dans l’Hérault, le candidat de l'UMP Elie Aboud est quant à lui arrivé largement en tête au premier tour, devant la députée socialiste sortante Dolorès Roqué contre lequel il bataillera au second tour la semaine prochaine. C’est France Jamet, représentante du Fn qui a été éliminée malgré que la présidente du parti se soit dite "convaincue que France Jamet [pourrait] arriver devant le candidat de l'UMP". Le scrutin a été marqué par un taux d'abstention supérieur de près de 20 points à celui du premier tour en juin. Enfin dans les Hauts-de-Seine, le président du conseil général Patrick Devedjian (UMP) est largement arrivé en tête avec près de 49 % des voix, devant le candidat Julien Landfried (MRC), qui a recueilli 32 % des suffrages. Mais une fois encore, l'abstention a atteint des sommets, atteignant 63 %.
Selon François Fillon, les pourcentages recueillis des candidats de l’UMP "sont clairement un avertissement au gouvernement de Jean-Marc Ayrault". Jean-François Copé a même souligné la « situation d’impuissance totale » du Premier Ministre. Face à cette analyse, le PS a rappelé que les "trois circonscriptions étaient traditionnellement acquises à la droite".
Mathilde Leleu