Alors que Nicolas Sarkozy jouait devant la presse une chronique de son retour annoncé, François Hollande présidait samedi, la seconde rencontre d’information des familles des victimes du vol d’Air Algérie qui s’était écrasé le 24 juillet au Mali en faisant 116 morts dont 54 Français. Dans un communiqué, l’Elysée a rappelé que le chef de l’Etat et ses services veulent apporter aux familles « tout le soutien nécessaire » mais a aussi confirmé « que les familles des victimes seraient invitées à se rendre sur les lieux du drame avant la fin de l’année 2014 en bénéficiant d’un soutien de l’armée française ».

La présidence précise aussi que pendant cette réunion, « Le rapport d'étape de la commission d'enquête malienne et du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'aviation civile a été présenté aux familles ». C’est ainsi que l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie internationale « a exposé les avancées du processus d'identification des victimes, qui devrait s'achever début 2015 ».  Lors de cette rencontre, « le cadre des procédures judiciaires » engagées par le Tribunal de grande instance de Paris a également été présenté aux familles des victimes. Samedi à Bamako, le BEA français avait expliqué que l’enquête sur le crash n’avait pas encore permis de parvenir à « une piste privilégiée ». « Rien ne peut confirmer ou infirmer la piste terroriste », a précisé Bernard Boudaille, du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français.

Véronique Pierron

Pour en savoir plus:

Nicolas Sarkozy

Vol d’Air Algérie qui s’était écrasé le 24 juillet au Mali (BFMTV)

Le rapport d'étape de la commission d'enquête malienne et du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) (L'Express)