Le Parlement français a définitivement entériné le projet de loi de finances (PLF) et le détail du budget prévu pour 2013. L’Assemblée Nationale a donc eu le dernier mot, jeudi, face à la Haute Chambre qui avait refusé le même budget le 18 décembre dernier. Ce texte entérine notamment les hausses des taux de TVA et le crédit d'impôt pour la croissance et l'emploi (CICE) que Le Monde considèrait comme la « mesure-phare du pacte de compétitivité ». Celui-ci devrait concerner toutes les entreprises employant du personnel salarié, équivalant à près de 4 % de la masse salariale brute pour les rémunérations inférieures ou égales à 2,5 % puis 6 % du SMIC en 2014. Le CICE, tout controversé qu’il a pu l’être, devrait en partie être financé par une hausse du prix de certains produits ainsi que par la taxe écologique.
Lors d'un débat à l'Assemblée, le rapporteur général du budget, Christian Eckert (PS), a aussi rappelé que pour la première fois depuis longtemps, le budget 2012 aura été équilibré. En effet, "l'Etat aura moins dépensé que l'année précédente", avec 200 millions d'euros de dépenses en moins en 2012 qu'en 2011 estime t-il.
Mathilde Leleu