La loi le prévoit depuis le 6 mars 2012 mais le ministre de l’Intérieur tenait à enfoncer le clou : il veillera à "l’inscription systématique" des personnes condamnées pour violence dans le fichier des personnes interdites de détention d’armes.
Cette déclaration intervient après que deux personnes ont trouvé la mort dans une discothèque lilloise, dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, sous les balles d’une arme de guerre tirées par un homme furieux de n’avoir pas été admis dans l’établissement.
Quelques jours plus tard, un tireur blessait dix personnes en tirant cette fois au plomb à travers la porte d’une boîte de nuit de Bertry, dans le nord.
Point commun à ces deux affaires : les deux tireurs présumés ont été condamnés pour faits de violence par le passé.
Au cours d’une réunion en préfecture à Lille, Manuel Valls a ainsi annoncé "qu’il ferait de l’application drastique de la réglementation sur les armes et de la lutte contre les armes interdites une priorité de son action ministérielle".
Susie Bourquin