Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le divorce Copé-Fillon. Alors que nombre d’élus et de militants pressaient leurs dirigeants d’en finir avec ces chamailleries, François Fillon vient de franchir une ligne de non-retour. L’ancien Premier Ministre a officialisé mardi 4 décembre la naissance de son groupe R-UMP (Rassembement-UMP) générant à droite surprise, colère mais également soulagement. A gauche, les réactions sont aussi allées bon train. Le chef des socialistes Bruno Leroux, a notamment dénoncé : « l'UMP a choisi d’exporter (ses divisions) sur le champ de l'Assemblée nationale, qui (est devenue) la variable d'ajustement de la guerre au sein de l'UMP» révèle Le Figaro.
Politiquement parlant, la mosaïque législative s’en retrouve modifiée aux dépens du bloc de droite. Le Monde révèle que l’UMP perd dans son sillage 72 élus et se retrouve avec un groupe de 122 représentants à l’Assemblée nationale (sur 577 députés). Prenant acte de la création du groupe RUMP, Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, soulignait quant à lui que l'Assemblée comptait désormais sept groupes parlementaires, dont trois d'opposition (UMP, RUMP, UDI).
Mathilde Leleu