C’est confirmé. Le prix des billets de la SNCF va encore augmenter le 24 janvier. Une augmentation qui concernera tous types de trains, à savoir les TGV des grandes lignes, les TER et les trains intercités ; En jusification de cette hausse des prix, l’entreprise ferroviaire met en avant les lourds investissements prévus pour 2013, visant notamment à "l'amélioration de la qualité de service rendu aux voyageurs grâce à de nouveaux trains, des gares rénovées et un service à bord plus étendu", rapportait le Monde dimanche. 2,6 milliards d’euros devraient donc être dépensés dans l’acheminement de nouvelles rames, la rénovation de certaines autres et l’extension de la couverture ferroviaire dans certaines régions. 309 millions d'euros sont par ailleurs prévus pour restaurer les gares de Toulon, Lille-Europe, Orléans, Tours, Montpellier, Dijon et les gares d'Austerlitz et de Lyon à Paris, précise encore le Monde.
En contrepartie de cette inflation également, le maintien des prix pour certaines catégories d’usagers : les étudiants, les clients Loisir et Longue distance des billets Prems,… En effet, l’éventail de prix réduits devrait être élargi avec une hausse de 20% de leur volume dans les mois à venir.
Cette nouvelle augmentation des billets, qui devrait être en moyenne de 2,3%, génère d’ores et déjà la grogne des clients de la SNCF. Mais Bruxelles voit également cette décision d’un mauvais œil, nouveau symptôme du monopole du groupe français en matière de trafic de voyageurs. L’ouverture des lignes internationales à la concurrence en 2009 avait déjà porté un coup à l’entreprise française. Mais elle pourrait, à partir de décembre 2019, être forcée de partager le marché du transport domestique d’usagers, qui représente la grande majorité de son activité rapporte Les Echos.
Mathilde Leleu