1,4060 euro le litre d’essence et 1,5740 pour le diesel… Cette nouvelle flambée des prix de l’essence constaté le 6 août par le ministère de l’Ecologie et de l’énergie, a bel et bien troublé le repos des ministres. Pour preuve, Pierre Moscovici est sorti de sa tanière corse pour réagir à cette nouvelle hausse qui blesse le porte-monnaie des français. Le ministre de l’économie et des finances brandit alors la menace d’une mission d’inspection sur la transparence des prix du carburant comme il l’expliqué dans un entretien accordé au journal Nice-Matin ce 9 juillet : « J’ai demandé à l’inspection générale des finances et au Conseil général des mines de conduire à très court terme une mission d’analyse et d’inspection sur la formation et la transparence des prix de la filière pétrolière ».
Avec cette nouvelle hausse, les stations services affichent les mêmes prix que ceux constatés lors de l’élection de François Hollande en avril. Toutefois, la diminution du prix du pétrole brut avait favorisé une légère baisse du prix de l’essence en mai et juin. Dans les colonnes de Nice-Matin, le ministre Moscovici tente de calmer les esprits en affirmant : « Les Français peuvent avoir confiance, nous agirons dans leur intérêt avec comme préoccupation leur pouvoir d’achat ». D’ailleurs dans un communiqué de presse publié le 7 aout, M. Moscovici avait déjà affirmé que le gouvernement allait examiner « toutes les options à sa disposition et n’exclut aujourd’hui, aucune possibilité d’action, notamment un blocage temporaire des prix tel que proposé durant la campagne présidentielle ».
Véronique Pierron