Marine Le Pen bientôt sous le coup d'une enquête pour "incitation à la haine raciale" ?

vendredi 5 juillet 2013
AP

On est en 2010, Marine Le Pen prend la parole lors d’un meeting du FN à Lyon.  « Il y a 15 ans, on a eu le voile, puis il y a eu la burqa » déclare-t-elle, avant d’ajouter : « Et puis il y a eu des prières sur la voie publique. Maintenant il y a 10 ou 15 endroits où, de manière régulière, un certain nombre de personnes viennent pour accaparer des territoires. C’est une occupation de pans de territoire. Certes, il n’y a pas de blindés, pas de soldats, mais elle pèse sur les habitants. »

Dérapage ou provocation volontaire ? A l’époque, le mobile fait débat. Quoiqu’il en soit, plusieurs associations déposent plainte : le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) notamment, immédiatement rejoint par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) qui se constitue partie civile.

Le Parlement européen lève l'immunité parlementaire

Le Parlement européen a levé, mardi, l'immunité parlementaire de la présidente du Front national Marine Le Pen, à la demande du parquet de Lyon qui souhaite l'entendre dans le cadre d'une enquête pour "incitation à la haine raciale". Un scénario qui devrait conduire à sa mise en examen en France.

Marine Le Pen maintient ses propos et se défend

La présidente du FN ne semble pas pourtant faire machine-arrière. « Je maintiens les propos que je tiens » a-telle affirmé au micro d’un journaliste d’ i>TELE. Elle s’est aussi posée en victime « On cherche à m’abattre à tout prix » avant de prévenir : « je me défendrai, je suis coriace. »

Si elle était reconnue coupable, Marine Le Pen risquerait au maximum un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Léa Maltais

Pour en savoir plus :

Marine Le Pen réagit à la levée de son immunité parlementaire (iTélé)

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