Piste possible : un « bonus » proposé sur les six derniers mois s’ils sont pris par le deuxième parent, souvent le père, comme le souligne le journal Les Echos. « Le congé parental conduit trop souvent les femmes à un éloignement durable, et subi, du marché du travail, avec les difficultés que l’on sait à y revenir », avait déclaré le mois dernier la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, lors d’un interview au quotidien économique.
Au cœur de la réforme, le complément de libre choix d’activité (CLCA). La prestation, d’un montant maximum de 566 euros par mois, est versée par les Caisses d’allocations familiales aux parents qui cessent leur activité pour se consacrer à leurs enfants. L’allocation peut être obtenue jusqu’au troisième anniversaire de l’enfant, lorsqu’il la famille comprend au moins deux enfants à charge.
Cette durée pourrait donc être réduite à deux ans et demi pour le premier parent. Les six mois restants pouvant être pris par le deuxième parent, avec un CLCA bonifié. Une mesure qui ne devrait pas coûter davantage à l’Etat, affirme le journal Les Echos. Elle ne concernerait qu’une partie des bénéficiaires et permettrait même d’économiser entre 150 et 200 millions d’euros par an.
Violaine Badie