Selon les derniers chiffres officiels, 5,6 millions de jeunes Européens étaient sans emploi en septembre 2013, soit 23,5% dans l’Europe des 28. Les disparités sont réelles: 56,5% en Espagne et 57,3% en Grèce contre 7,7% en Allemagne.
Cette réunion, qui fait suite à celle initiée par la Chancelière Allemande Angela Merkel le 3 juillet dernier à Berlin, a rassemblé vingt-quatre chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union Européenne ainsi que les présidents du Conseil, de la Commission et du Parlement européens Herman Van Rompuy, José-Manuel Barroso, et Martin Schulz, et le président de la Banque Européenne d'Investissement, Werner Hoyer.
Objectif de l’Élysée, "s'assurer que tous les moyens sont mis en œuvre et que la volonté politique est confirmée pour obtenir des résultats concrets dans les deux ans qui viennent."
Si aucune nouvelle mesure n’a été évoquée, cette rencontre a permis de confirmer l’enveloppe de 6 milliards d' euros décidée à Berlin, pour cibler les régions les plus affectées par le chômage des jeunes. A cela s'ajoutent près de 21 milliards du Fonds Social Européen et 18 milliards de la Banque Européenne d'Investissement. Au cœur de cette aide de 45 milliards d euros répartie entre 2013 et 2015, la garantie d'un emploi ou d'une formation pour les 15-24 ans au bout de quatre mois de chômage.
La France, qui a déjà obtenu 100 millions d’euros lors du Conseil européen du 24-25 Octobre, compte sur une nouvelle aide de 600 millions, de quoi poursuivre les réformes tels les contrats d’avenir.
Une troisième conférence doit se tenir à Rome au printemps pour constater les premiers effets de cette politique européenne sur la courbe de l’emploi des jeunes.
Fanny Dassié
Pour en savoir plus :
Statistiques européennes (EuroStat)
Les emplois d'avenir verront le jour (Chef d'entreprise.com)
Les dirigeants européens se mobilisent (Le Monde)
Les chefs d'Etat accélèrent la lutte (Euractiv)