Fake ou faux pas ? Il y avait de quoi se poser la question en lisant cet étonnant tweet posté par la compagne de François Hollande ce mardi 12 juin : la première dame y prend ouvertement le parti d’Olivier Falorni, rival de Ségolène Royal dans la première circonscription de Charente-Maritime, quand le chef de l'Etat a, lui, signé son encouragement à la candidate.
Cette petite phrase a immédiatement déclenché un psychodrame à gauche. Les premières surprises, Ségolène Royal et Martine Aubry, qui se trouvaient ensemble à La Rochelle, ont d’abord exprimé des doutes sur ce soutien, selon le site du quotidien Sud Ouest.
Quant au principal désigné, il s’est dit touché par "ce beau message d'amitié".
Pas de piratage
Quarante minutes après la publication de ce tweet, le soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni est confirmé. Celle-ci a répondu "oui" à un SMS de l'AFP l'interrogeant sur la réalité de l'encouragement selon Le Monde.
La crainte de François Hollande se réaliserait-elle ? Il faut croire puisqu’en avril dernier, Valérie Trierweiler déclarait à Femme actuelle: "François me fait totalement confiance, sauf pour mes tweets. " Il avait peut être eu le nez creux.
Susie Bourquin