La tournée des vœux se poursuit pour François Hollande. Jeudi soir, c’est aux « forces vives de la nation » auxquelles il s’est adressé depuis l’Élysée. Comprendre les « acteurs de l’entreprise et de l’emploi », c’est-à-dire les salariés, les syndicats et les patrons. Et si au début de son intervention, le chef de l’État a brièvement évoqué la situation en Algérie et au Mali, il n’en pas pour autant oublié pourquoi il était devant les partenaires sociaux. À savoir : l’emploi, défini par le président comme « la seule priorité ».
« Inverser la courbe du chômage, c’est l’objectif que j’ai fixé pour la fin de cette année », a rappelé François Hollande. « Je sais qu’il rencontre parfois le scepticisme, des interrogations, mais je considère que la volonté doit être celle-là et qu’il doit y avoir une mobilisation générale ». De la part du gouvernement mais aussi des acteurs sociaux. L’occasion alors d’évoquer les mesures déjà prises depuis son arrivée à l’Élysée. La loi sur les emplois d’avenir et les contrats de génération. Sans oublier l’accord sur la sécurisation de l’emploi qui « fera date » et que « l’État respectera fidèlement ».
Et de vanter sa méthode, celle du « dialogue, de la concertation et de la négociation ». C’est pourquoi François Hollande a annoncé la tenue d’une nouvelle conférence sociale en juillet, un an après une première réunion. Elle portera cette fois sur « la qualité de la vie au travail, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, l’amélioration du système de formation professionnelle ». Et comme pour la première, l’objectif de cette conférence sera de « préciser notre agenda, ouvrir les discussions, les négociations nécessaires entre partenaires sociaux et indiquer le programme législatif du gouvernement ».
Caroline Moisson