En ce qui concerne Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, il semble qu’un nouvel affrontement soit imminent. Bien que sa candidature ne soit pas officielle, J. L. Mélenchon parle déjà de « bataille homérique » et a convoqué presse et militants le 11 mai à Hénin-Beaumont, fief de M. Le Pen, qui le qualifie de « sans circonscription fixe ».
François Bayrou, qui va devoir se battre contre la droite et la gauche pour garder sa circonscription des Pyrénées-Atlantiques, entend présenter quelques 400 candidats et créer un « pôle central » à l’Assemblée.
Si Nathalie Arthaud brigue la fonction de député en Seine-Saint-Denis, elle déclare également tenir « à aller au bout » de son mandat de conseillère municipale à Vaulx-en-Velin.
Nicolas Dupont-Aignan, quant à lui, souhaite voir son mandat de député de l’Essonne reconduit, ainsi que la présentation d’au moins 400 candidats de son parti.
Une autre campagne se joue : celle pour entrer au gouvernement. Eva Joly se verrait bien au gouvernement, comme beaucoup à Europe-Écologie les Verts. Elle se dit « disponible pour prendre » sa « part de responsabilité ».
Quant à Philippe Poutou, il a retrouvé le chemin de l’usine Ford de Blanquefort et a repris ses activités de délégué syndical CGT.
Jacques Cheminade l’avait promis avant le scrutin, il va se transformer en « veilleur » du nouveau gouvernement pour suivre son action « contre le monde de la finance ».
Enfin, Nicolas Sarkozy. Certains conjecturent sur son retrait de la vie politique mais il semblerait, qu’il se dirige vers le Conseil constitutionnel et son cabinet d’avocat.
Anne Laure Chanteloup