A l’aéroport de Tel Aviv où il était attendu dimanche par son homologue israélien Shimon Peres et le premier ministre Benjamin Netanyahu, le président français s’est présenté en ami, et en hébreu : « Je resterai toujours un ami d'Israël. »

Depuis son opposition au projet d’accord provisoire sur le nucléaire iranien à Genève le week end dernier, la France apparaît comme exemplaire aux yeux des israéliens, le premier ministre Benjamin Netanyahu se félicitant de leur « position ferme » et commune sur ce dossier épineux.

Au-delà du nucléaire iranien, la France compte profiter de ce voyage officiel pour améliorer ses relations commerciales avec l’Etat hébreu. Des patrons de grandes entreprises (Alstom, Arianespace, Vinci) font également partie du voyage qui a abouti à des accords dans les infrastructures ferroviaires et le voltaïque.

En visite lundi dans les territoires palestiniens, François Hollande s’est entretenu avec le chef de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas et a appelé à l’arrêt « total et définitif » de la colonisation considérant qu’elle « complique les négociations [de paix]. »

A Ramallah, il s’est incliné devant le mausolée du dirigeant historique palestinien Yasser Arafat, décédé en novembre 2004.

De retour en Israël, il était attendu devant le parlement israélien, la Knesset, où il a réaffirmé « l’amitié de la France pour Israël » et son opposition au nucléaire iranien comme il l’avait fait lors de son arrivée : « La France ne laissera pas l’Iran se doter de l arme nucléaire. Nous n’avons rien contre l’Iran [...] mais ce serait une menace pour Israël [...] et un danger pour le monde. »

Sur le dossier palestinien, François Hollande a prôné un « accord définitif de paix » aboutissant sur « deux Etats pour deux peuples » et une fin de la colonisation, affirmant que les décisions prises par Israël pour Israël impacteraient aussi le monde.

Fanny Dassié

Pour en savoir plus :

Cote de popularité en berne (La Voix du Nord)

En Israël, Hollande affiche sa fermeté face à l'Iran (Le Monde)