Il a été Premier Secrétaire à l'Ambassade de France à Washington, chef du service presse de l'Ambassade de France à Londres et numéro deux de l'Ambassade de France à Pretoria, en Afrique du Sud.
Un diplomate Russophone
A Paris, le spécialiste de la Russie a été Directeur adjoint du centre d'analyse et de prévision ; puis de 2008 à 2010, chef de la direction de l'Europe continentale. Il a ensuite été nommé numéro deux de la Direction général des affaires politiques et de sécurité du Quai d'Orsay, entre 2010 et 2012, où il a piloté l'un des groupes de travail de révision du « Livre blanc de la Défense nationale » et géré un certain nombre de dossiers sensibles, tels que la situation en Côte d'Ivoire, en Libye ou encore en Syrie.
Alors qu'il occupait les fonctions de Chef de la direction de l'Europe continentale au Ministère des affaires étrangères, M. Galharague a été cité dans l'un des câbles Wikileaks en date du 16 septembre 2009. Tandis qu'il commentaire la crise géorgienne, le diplomate russophone aurait qualifié la Russie d'« Etat avec les apparences de la démocratie mais sans les mécanismes pour que le public puisse réellement influencer les décisions publiques ». « La racine du problème, c'est la nature du régime » avait-il alors estimé avant d'ajouter que selon lui, la stratégie française est de trouver le bon équilibre entre traiter la Russie comme si elle est trop importante, ou la traiter comme un ennemi.
Ambassadeur à Budapest depuis 2012
Roland Galharague a été nommé Ambassadeur de France en Hongrie le 12 mars 2012. Dans une interview publiée en février 2015 par HuLaLa, l'Ambassadeur explique que la Hongrie du Premier ministre Viktor Orbán est « un partenaire stratégique de la France » et de souligner la « coopération approfondie » entre les deux pays, notamment sur les dossiers Libyens et Syriens. S'agissant de la relation entre Viktor Orbán et Vladimir Poutine, l'expert russophone a indiqué que la Russie était « un très grand partenaire pour la Hongrie ». « L'essentiel de l'approvisionnement énergétique vient de la Russie » mais « je ne vois pas comment, ni pour quelle raison, la Hongrie s'écarterait des politiques qu'elle a elle-même contribué à définir », a estimé l'Ambassadeur.
Répondant régulièrement aux accusations contre le manque de démocratie et de transparence du gouvernement hongrois à l'encontre de la presse, des roms ou plus récemment des réfugiés,
Enfin, pour répondre aux accusations à l'encontre du gouvernement hongrois envers son absence de tolérance et son de démocratie à l'égard des médias, des étrangers ou encore des roms, M. Galharague souligne régulièrement qu'« un pays qui a une langue difficile et produit de grands vins ne peut pas être un mauvais pays ».
Vanessa Gondouin-Haustein