C’était une nomination que tout le monde attendait et… elle échoie à une femme. Hélène le Gal est la première femme à occuper ce poste sensible que Jacques Foccart, le conseiller Afrique du Général de Gaulle avait imprimé de sa marque alors que Jean-Christophe Mitterrand a enchainé les scandales pour avoir abusé du pouvoir attaché à ce poste stratégique. Il ne faudrait pas voir cependant, cette nomination comme un simple prolongement mathématique de la vertu paritaire prônée par le nouveau gouvernement. Vincent Hugeux écrit sur son blog « l’Afrique en face » : « Car Mme Le Gal a été amplement initiée aux mystères du bois sacré : avant d’endosser le tailleur de Consule générale de France au Québec, elle servit quatre années durant comme sous-directrice Afrique centrale et orientale du Quai d’Orsay ». Elle s’est, en effet, occupée de dossier sensibles au sein de l'administration centrale en tant que sous-directrice Afrique centrale et orientale de 2005 à 2009. Avant cela, elle était intervenue comme conseillère du ministre socialiste délégué Charles Josselin dans le gouvernement de Lionel Jospin. Mais elle n’est pas seulement une femme de dossiers car le terrain, Hélène le Gall connait. Elle fut en poste à Ouagadougou à la fin des années 1990. Elle est considérée par son entourage professionnel comme « compétente », « sérieuse », « intéressée par les droits de l'homme » et « assez engagée ».
Véronique Pierron