Ségolène Royal vient de recevoir une fonction qui devrait l’occuper à plein temps pour les prochain mois. Une nomination à la vice-présidence de la nouvelle Banque Publique d’Investissement, officialisée par le président de la BPI, Jean-Pierre Jouyet au micro de France inter mercredi 20 février.
De quoi redonner du baume au cœur à la présidente de la région Poitou-Charente, très discrète depuis ses derniers écueils en juin dernier. On se souvient qu’au cours de ces législatives, l’ancienne Mme Hollande avait perdu à La Rochelle face à Olivier Falorni, publiquement soutenu par Valérie Trierweiler. Surtout, l’élue avait tour à tour refusé le poste de Garde des Sceaux puis celui de présidente de l’Institut du monde arabe, avant d’évoquer quelques regrets. « J’aurais du accepter. Le fait d’être ministre m’aurait aidé à gagner l’élection législative » a t-elle admis le 3 janvier. Elle qui confiait à VSD que 2012 avait été une année « catastrophique » et que 2013 serait celle de la « reconquête » semble donc bien partie pour atteindre ses objectifs.
Si la nomination de l’élue PS ne convainc pas les français, selon un sondage BVA pour "CQFD" sur iTélé publié vendredi 22 février et révélant que 80% d'entre eux estiment qu'elle doit son nouveau poste à ses liens avec le Parti socialiste, Ségolène Royal paraît pourtant déterminée à remplir ses fonctions du mieux qu’elle pourra. D’autant que la BPI est l’un des projets du gouvernement qu’elle avait soutenu dès le début. Une BPI qui devrait être dotée de 42 milliards d’euros dont 20 destinés à être prêtés « très rapidement aux entreprises stratégiques pour le développement local et la compétitivité de la France ».
Mathilde Leleu