Ils sont quatorze. Sept femmes. Sept hommes. Au total, la nouvelle équipe gouvernementale compte désormais 30 membres contre 38 pour l’ancienne. Peut-on encore parler de gouvernement resserré ? De « gouvernement de combat » ? Là est toute la question. En tous les cas, ces nominations de secrétaires d’Etat ont permis de faire un peu de ménage au sein du PS comme le prouve la nomination du premier secrétaire du PS, le très contesté Harlem Désir, qui devient du coup secrétaire d’Etat aux Affaires Européennes. Il sera remplacé à la tête du PS par Jean-Christophe Cambadélis. François Hollande a installé ses proches aussi et a ainsi confié à André Vallini, la mission de mener la réforme territoriale. La sénatrice PS Laurence Rossignol sera chargée de la Famille et des Personnes âgées alors que le député PS de Paris, Jean-Marie Le Guen, ancien proche de Dominique Strauss-Kahn, occupera le poste stratégique de secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Quant à Christian Eckert qui était rapporteur du Budget à l'Assemblée, tiendra désormais les comptes du Budget de l’Etat.
Quelques radicaux de gauche aussi en les personnes de Thierry Braillard nommé aux Sports et Annick Girardin au Développement et à la Francophonie alors que les socialistes Ségolène Neuville devient la porte parole nationale des Personnes handicapées et Axelle Lemaire succède à Fleur Pellerin au Numérique. Fleur Pellerin quant à elle hérite du Commerce extérieur du Tourisme et des Français de l'étranger, sous l'autorité du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius. Quatre autres secrétaires d’Etat faisaient déjà parti du gouvernement précédent et Kader Arif reste aux Anciens Combattants, Frédéric Cuvillier est toujours chargé des Transports et Geneviève Fioraso conserve elle aussi son portefeuille Recherche. Valérie Fourneyron passe des Sports au Commerce et à l'Artisanat.
Véronique Pierron
Pour aller plus loin :
Gouvernement de combat (Le Parisien)
Le très contesté Harlem Désir (Le Monde)