C’est un seuil symbolique qui a été franchi ce mardi matin. Pour la première fois, la dette publique de la France a dépassé la barre des 2 000 milliards d’euros à la fin du deuxième trimestre de cette année, selon les données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Plus exactement, elle a atteint 2 023,7 milliards d’euros. Soit 95,1% du produit intérieur brut (PIB), c'est-à-dire la richesse produite en un an par la France. Une augmentation de 28,7 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent.
La dette publique comprend la dette de l'État qui s’élève à 1 612,6 milliards d’euros, celles des administrations de sécurité sociale (212,4 milliards), des administrations publiques locales (178,6 milliards) et des organismes divers d'administration centrale (20,1 milliards).
Alors que le projet de budget 2015 de l’État doit être présenté ce mercredi matin, au ministère des Finances, on affirme que « la politique du gouvernement doit permettre de stopper la croissance de la dette avec l'assainissement des comptes publics grâce à des économies d'une part, et une stratégie de croissance d'autre part, avec le CICE et le pacte de responsabilité et de solidarité ».
Sept pays de la zone euro dépasseront les 100% de la dette publique en 2014.
Caroline Moisson
Pour en savoir plus :
À la fin du deuxième trimestre 2014, la dette publique s’établit à 95,1 % du PIB (Insee)