Le « plan de relance écologique et social pour la France et pour l’Europe » coûterait, selon les auteurs du rapport, « 43 milliards d’euros » « sur deux ans », soit « deux points de PIB ». « Seulement 28 milliards d’euros » seraient financés par des « fonds publics ». Il permettrait la création ou la préservation de 500 000 emplois. Pour les membres de « Maintenant la gauche », un courant de l’aile gauche du PS, ce plan présenté lundi au Sénat permettrait de « s’affranchir d’une certaine orthodoxie libérale et budgétariste ».
Les auteurs de ce rapport ont ciblé trois champs d’action : « la relance de la consommation populaire » grâce à « des mesures immédiates pour une reprise à court terme », « la relance par les investissement publics et des grands projets mobilisateurs soutenant la réindustrialisation pour un redressement à moyen terme » et enfin « une réforme fiscale fondatrice garante d’une croissance à long terme ».
Pour eux, la relance de la consommation pourrait être envisagée grâce à une augmentation « temporaire de l’indemnisation chômage et du chômage partiel des entreprises » et à une revalorisation des aides pour les jeunes, sous condition de ressources.
Pour aider à la réindustrialisation du pays, ils suggèrent de miser sur « l’innovation et la qualité », « la construction d’infrastructures de transport », « une prime à l’achat de logements neufs » pour relancer le BTP ou encore « la montée en puissance des filières industrielles nécessaires à la transition énergétique ».
Violaine Badie
Pour en savoir plus :
Le plan de relance écologique et social (Maintenant la gauche)