Une complexité « abracadabrante », inefficaces, onéreuses, délais de remboursement trop longs, difficilement joignables… Deux sénateurs se sont penchés sur les mutuelles étudiantes et leur fonctionnement, trois mois après le jugement sévère de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. Le rapport sur « la sécurité sociale et la santé des étudiants », rendu public à la mi-décembre, s’est appuyé sur des auditions, des déplacements sur le terrain ainsi que sur des témoignages reçus sur le site internet du Sénat.
Face à « ce service rendu qui n’atteint pas un niveau de qualité suffisant », Ronan Kerdraon (PS) et Catherine Procaccia (UMP), les auteurs du rapport, font trois propositions pour faire évoluer le système : la conservation de « l’architecture actuelle » avec le transfert d’« un certain nombre de tâches de gestion au régime général », le regroupement des mutuelles étudiantes en une structure unique ou plus radical, la fin du régime spécifique aux étudiants qui s'affilieraient alors au régime de leurs parents.
Au ministère de la Santé, promesse est faite d’examiner le dossier au premier trimestre 2013.
Caroline Moisson