D’après le journal Les Echos publié vendredi, ce geste pourrait prendre la forme d’une indemnité annuelle versée aux professeurs des écoles, les plus impliqués dans cette contestation. Le journal précise que cette prime permettrait de diminuer l’écart de revenus entre les enseignants du primaire et ceux du secondaire.
L’Education nationale compte aujourd’hui 300.000 professeurs des écoles. Selon les chiffres avancés par Les Echos (source proche des discussions), l’indemnité versée s’élèverait dans un premier temps à 400 euros annuels, sur le modèle de l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves perçue par les enseignants du secondaire. Un geste qui pourrait donc s’élever à après de 120 millions d’euros par an.
Si elle venait à être appliquée, cette prime ne servirait pas de compensation pour accompagner le passage à la semaine de quatre jours et demi de classe, prévue dans le primaire dès la rentrée 2013. « Je ne demande pas plus de travail aux enseignants, il n’y a donc pas de compensation à avoir », expliquait le ministre le 21 janvier dernier, comme rapporté dans le quotidien.
Le journal économique écrit que la décision du ministère de l’Education nationale ne sera annoncée que vers la mi-février. Vincent Peillon lui-même n’a pas confirmé cette information. Il reçoit les syndicats aujourd’hui à 17 heures.
Violaine Badie