« Mais il y a eu pire : il y a quelques gens de la politique qui pouvaient, paraît-il, arranger mon coup et moi, j'avançais un peu d'argent en liquide pour les votes qu'ils devaient avoir, notamment pour les affiches », a-t-il déclaré.
Pas de nom, ni de camp
Une déclaration choc mais dont la portée se voit entraver par l'anonymat des politiques évoquées. Car, à aucun moment, Charles Aznavour n'a donné le nom ou le camp politique des personnes concernées. « J'en ai eu pas mal. Ça m'a coûté très cher. De tous les bords, même dans le centre, un peu partout. On avait un « go-between » qui amenait l'argent en liquide quelque part », rapporte l'auteur de La Bohème ou de Emmenez-moi.
A l'antenne, Charles Aznavour tempère ses propos. « Il y a des moments où je me suis dit : est-ce que le « go-between » n'était pas tous ces gens-là, lui-même ?» s'est-il demandé.
1,3 million d'impôt payé en France en 2012
« Si je n'avais pas eu autant d'ennuis avec l'administration et les médias, je serais resté en France », a-t-il ajouté, soutenant pour sa défense qu'il a bénéficié d'un non-lieu concernant ses démêlés avec le fisc.
Une histoire ancienne, donc, de celle que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître chanterait-il, car aujourd'hui, Charles Aznavour paye ses impôts en France : 1,3 million d'euro en 2012, a-t-il dit.
Maxime Doxaran
Pour en savoir plus :
Aznavour révèle avoir donné de l'argent à des politiques pour régler ses problèmes fiscaux (France Info)