Les parlementaires enquêteront sur la DCRI et l'affaire Merah

samedi 14 juillet 2012

 

« C'est l'échec non d'un camp ou d'un homme mais d'un dispositif ». Le ministre de l'Intérieur, Manuel Vals a tranché dans le vif. Le nouveau patron des services policiers français a imputé le défaut de surveillance de Mohamed Merrah à l'ex-patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini. 

Afin d'en tirer les conséquences, le gouvernement envisage de légiférer sur « le contrôle parlementaire » des services de renseignements comme cela est la norme dans de nombreux autres pays. A l'heure actuelle, seule une délégation parlementaire au renseignement de quatre députés et quatre sénateurs évaluent la DCRI. Mais ses travaux sont couverts par le Secret Défense.

Soutenue par Manuel Valls, cette démarche entend également éviter les éventuelles suspicions sur le monde du renseignement intérieur et renforcer le pouvoir parlementaire.

Damien Licata Caruso

 

 

 

 

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