L’ONACVG est un établissement public sous tutelle du ministère de la défense et rattaché au Secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens combattants.
Créé au coeur de la Grande Guerre, l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) est une originalité française. C'est un établissement public unique, géré en étroit partenariat avec les associations du monde combattant. L'Office est "la maison du monde combattant".
L'office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG) est désormais l'unique interlocuteur des anciens combattants, en lien avec la Caisse nationale militaire de sécurité sociale (CNMSS).
La direction des statuts, des pensions et de la réinsertion sociale (DSPRS) et les directions interdépartementales des anciens combattants et victimes de guerre (DIACVG) ont été supprimées.
Le premier Office a été crée en 1916, au cœur de la Première Guerre mondiale.
Il s’appelait alors l’Office national des mutilés et réformés, était rattaché au ministère du travail et était chargé de rendre hommage, de reconnaître l’engagement, le sacrifice, la souffrance de ces milliers de soldats qui combattaient pour la liberté de la France.
Mais bientôt ce seul Office ne suffit plus. En 1917, l’Etat décide de créer un second Office : l’Office des Pupilles de la Nation chargé, celui-ci, de prendre en charge les milliers d’enfants devenus orphelins au cours de ces années de guerre.
Cet Office est placé sous tutelle du ministère de l’instruction publique et ses moyens financiers deviennent rapidement très importants au vu du nombre d’aides à apporter. Il est d’ailleurs prévu par le Traité de Versailles que les dépenses de cet Office soient mises à la charge de l’Allemagne.
Enfin, en 1926, après la Grande Guerre, un troisième Office est créé : l’Office du combattant affecté à la prise en charge des besoins généraux des anciens combattants.
Cet Office est destiné à la catégorie des anciens combattants non pensionnés, c’est-à-dire ni blessés, ni mutilés, ni invalides. Ils sont 3 millions environ en 1926. L’office doit notamment gérer toutes les questions d’assistance, d’assurance, de prévoyance sociale, de crédit, de chômage, etc...
Ces trois organismes fusionnent en 1935 pour devenir l’Office national des mutilés, combattants, victimes de la guerre et pupilles de la Nation. A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en 1946, l’Office prend son appellation actuelle : Office national des anciens combattants et victimes de guerre - ONACVG - et entreprend de se moderniser afin de s’adapter, notamment, à de nouvelles catégories de ressortissants comme les déportés ou les internés.
Au fil des conflits successifs qui ont marqué l’Histoire de la France depuis le début du XXème siècle, l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre a vu s’enrichir les facettes de ses missions fondatrices de reconnaissance et de réparation. Sa devise actuelle « Mémoire et Solidarité » rappelle que l’établissement public s’investit dans la préservation des droits matériels et moraux du monde combattant, mais qu’il a également pour mission la transmission des valeurs de ce dernier.
Aujourd’hui, l’ONACVG, est un établissement public, sous tutelle du ministère de la défense et rattaché au Secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens combattants.
Plus de 90 ans après, l’ONACVG continue donc d’apporter soutien moral et matériel à ses 3,5 millions de ressortissants et veille à préserver le lien qu’il entretient avec le monde combattant.
La mémoire combattante
L’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) est l’opérateur majeur de la politique de mémoire combattante du ministère de la défense. Il est chargé de la déclinaison locale des thématiques liées au calendrier commémoratif.
La mission mémoire de l’ONACVG, c’est avant tout préserver et transmettre aux plus jeunes la mémoire et les valeurs républicaines des anciens combattants. Pour l’ONACVG, le devoir de mémoire s’exprime à travers trois objectifs que l’on peut résumer en trois mots : célébrer, partager et transmettre.
Célébrer et commémorer les grandes dates et les évènements qui ont fait notre histoire récente.
Partager une mémoire européenne et internationale des conflits passés pour promouvoir la Paix.
Transmettre enfin des valeurs de civisme, de respect, de solidarité, d’engagement et de courage aux jeunes générations.
La rencontre avec les témoins de l’histoire reste au cœur des initiatives mémorielles des services départementaux de l’ONACVG. Leur disparition progressive impose cependant de repenser sans cesse les vecteurs de transmission de leur mémoire.
C’est pourquoi, l’ONACVG imagine et met en œuvre des opérations pédagogiques et culturelles empruntant d’autres vecteurs possibles : expositions pédagogiques, théâtre, sport, promotion des porte-drapeau, voyages sur les Hauts lieux de mémoire, édition de dépliants, cinéma, concours scolaires…
Deux principaux programmes :
- Liens entre la Nation et son armée (journée défense et citoyenneté et politique de mémoire) : 134 millions.
- Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant (administration de la dette viagère, gestion des droits liés aux pensions militaires d’invalidité, solidarité, soutien, réparation des conséquences sanitaires des essais nucléaires français) : 3,070 milliards.
Selon un article de Libération daté du 21 septembre 2010, le candidat Sarkozy, trois ans après la promesse de soutien aux Harkis lors de la campagne 2007, n’aurait toujours pas tenu son engagement.
Aujourd’hui, alors que l’histoire des harkis est mieux connue, il est temps de passer de la compassion à une vraie reconnaissance
Le 4 mars 2012, Sud-Ouest.fr publie un article intitulé : « Anciens combattants : des promesses en question. » En effet, alors que le préfet délégué à la défense et à la sécurité Hubert Weigel a remplacé Marc Laffineur à la cérémonie d’hommage aux morts pour la France de la Gironde qui a eu lieu le 03 mars à Arcachon, le secrétaire d’Etat n’a pu répondre aux critiques de l’assistance :
Mais il s'est fait corriger dans la salle : « Tous les anciens combattants d'Afrique du nord n'ont pas la double campagne. C'est faux. Parce que le décret est inapplicable ! »
D'autres ont évoqué les anciens envoyés en Algérie après le 2 juillet 1962, date de l'indépendance : « Nous sommes les oubliés. Il y a eu plus de 500 morts jusqu'en 1964, au moment où l'armée a quitté l'Algérie. Nous sommes 15 000 à ne pas bénéficier de la carte de combattant. »
Comme chaque année, le débat sur la date d’un hommage national oppose des associations d’anciens combattants à des associations de rapatriés. Le 16 mars 2012, la-croix.com publie un article sur le sujet :
Alors que Marc Laffineur rappelle que si le 19 mars évoque la joie du retour des militaires français dans leur famille, il marque également l'amorce d'un drame pour les rapatriés, contraints au déracinement, et le début d'une tragédie pour les harkis, massacrés dans les semaines qui suivirent, au mépris des accords d'Evian, réaffirmant ainsi que la date officielle de l'hommage aux morts pour la France durant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie "reste fixée au 5 décembre", la Fnaca (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie) défend au contraire la date anniversaire du cessez-le-feu, le 19 mars 1962, au lendemain des Accords d'Evian, pour rendre hommage aux 30.000 soldats français, tombés en Afrique du nord.
La polémique est récurrente à l’approche de cette date, même si le choix du 5 décembre pour la commémoration officielle de la guerre d’Algérie a été fixé officiellement en 2003.
Haut fonctionnaire né le 14 janvier 1948 à Paris, il a auparavant occupé de nombreux poste dans l'administration préfectorale. Rémy Enfrun a été nommé par décret le 12 mars 2007.
Diplômé de droit public et de l'Institut des hautes études internationales de Paris, M. Enfrun a commencé sa carrière en 1973 en tant qu'attaché principal au ministère de la Justice. Il a parcouru par la suite de nombreux départements, comme directeur de cabinet, sous-préfet et secrétaire général de préfecture. En mars 2004, M. Enfrun avait été nommé directeur des transports et de la protection du public à la Préfecture de Police de Paris avant de devenir en janvier 2006 l'un des premiers préfets délégués pour l'égalité des chances, dans la région Rhône-Alpes.
Rémy Enfrun est chevalier de la légion d'honneur, officier de l'ordre national du mérite et officier des palmes académiques.
L’ONACVG est un établissement public sous tutelle du ministère de la défense et rattaché au Secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens combattants.
Créé au coeur de la Grande Guerre, l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) est une originalité française. C'est un établissement public unique, géré en étroit partenariat avec les associations du monde combattant. L'Office est "la maison du monde combattant".
L'office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG) est désormais l'unique interlocuteur des anciens combattants, en lien avec la Caisse nationale militaire de sécurité sociale (CNMSS).
La direction des statuts, des pensions et de la réinsertion sociale (DSPRS) et les directions interdépartementales des anciens combattants et victimes de guerre (DIACVG) ont été supprimées.
Le premier Office a été crée en 1916, au cœur de la Première Guerre mondiale.
Il s’appelait alors l’Office national des mutilés et réformés, était rattaché au ministère du travail et était chargé de rendre hommage, de reconnaître l’engagement, le sacrifice, la souffrance de ces milliers de soldats qui combattaient pour la liberté de la France.
Mais bientôt ce seul Office ne suffit plus. En 1917, l’Etat décide de créer un second Office : l’Office des Pupilles de la Nation chargé, celui-ci, de prendre en charge les milliers d’enfants devenus orphelins au cours de ces années de guerre.
Cet Office est placé sous tutelle du ministère de l’instruction publique et ses moyens financiers deviennent rapidement très importants au vu du nombre d’aides à apporter. Il est d’ailleurs prévu par le Traité de Versailles que les dépenses de cet Office soient mises à la charge de l’Allemagne.
Enfin, en 1926, après la Grande Guerre, un troisième Office est créé : l’Office du combattant affecté à la prise en charge des besoins généraux des anciens combattants.
Cet Office est destiné à la catégorie des anciens combattants non pensionnés, c’est-à-dire ni blessés, ni mutilés, ni invalides. Ils sont 3 millions environ en 1926. L’office doit notamment gérer toutes les questions d’assistance, d’assurance, de prévoyance sociale, de crédit, de chômage, etc...
Ces trois organismes fusionnent en 1935 pour devenir l’Office national des mutilés, combattants, victimes de la guerre et pupilles de la Nation. A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en 1946, l’Office prend son appellation actuelle : Office national des anciens combattants et victimes de guerre - ONACVG - et entreprend de se moderniser afin de s’adapter, notamment, à de nouvelles catégories de ressortissants comme les déportés ou les internés.
Au fil des conflits successifs qui ont marqué l’Histoire de la France depuis le début du XXème siècle, l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre a vu s’enrichir les facettes de ses missions fondatrices de reconnaissance et de réparation. Sa devise actuelle « Mémoire et Solidarité » rappelle que l’établissement public s’investit dans la préservation des droits matériels et moraux du monde combattant, mais qu’il a également pour mission la transmission des valeurs de ce dernier.
Aujourd’hui, l’ONACVG, est un établissement public, sous tutelle du ministère de la défense et rattaché au Secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens combattants.
Plus de 90 ans après, l’ONACVG continue donc d’apporter soutien moral et matériel à ses 3,5 millions de ressortissants et veille à préserver le lien qu’il entretient avec le monde combattant.
La mémoire combattante
L’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) est l’opérateur majeur de la politique de mémoire combattante du ministère de la défense. Il est chargé de la déclinaison locale des thématiques liées au calendrier commémoratif.
La mission mémoire de l’ONACVG, c’est avant tout préserver et transmettre aux plus jeunes la mémoire et les valeurs républicaines des anciens combattants. Pour l’ONACVG, le devoir de mémoire s’exprime à travers trois objectifs que l’on peut résumer en trois mots : célébrer, partager et transmettre.
Célébrer et commémorer les grandes dates et les évènements qui ont fait notre histoire récente.
Partager une mémoire européenne et internationale des conflits passés pour promouvoir la Paix.
Transmettre enfin des valeurs de civisme, de respect, de solidarité, d’engagement et de courage aux jeunes générations.
La rencontre avec les témoins de l’histoire reste au cœur des initiatives mémorielles des services départementaux de l’ONACVG. Leur disparition progressive impose cependant de repenser sans cesse les vecteurs de transmission de leur mémoire.
C’est pourquoi, l’ONACVG imagine et met en œuvre des opérations pédagogiques et culturelles empruntant d’autres vecteurs possibles : expositions pédagogiques, théâtre, sport, promotion des porte-drapeau, voyages sur les Hauts lieux de mémoire, édition de dépliants, cinéma, concours scolaires…
Deux principaux programmes :
- Liens entre la Nation et son armée (journée défense et citoyenneté et politique de mémoire) : 134 millions.
- Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant (administration de la dette viagère, gestion des droits liés aux pensions militaires d’invalidité, solidarité, soutien, réparation des conséquences sanitaires des essais nucléaires français) : 3,070 milliards.
Selon un article de Libération daté du 21 septembre 2010, le candidat Sarkozy, trois ans après la promesse de soutien aux Harkis lors de la campagne 2007, n’aurait toujours pas tenu son engagement.
Aujourd’hui, alors que l’histoire des harkis est mieux connue, il est temps de passer de la compassion à une vraie reconnaissance
Le 4 mars 2012, Sud-Ouest.fr publie un article intitulé : « Anciens combattants : des promesses en question. » En effet, alors que le préfet délégué à la défense et à la sécurité Hubert Weigel a remplacé Marc Laffineur à la cérémonie d’hommage aux morts pour la France de la Gironde qui a eu lieu le 03 mars à Arcachon, le secrétaire d’Etat n’a pu répondre aux critiques de l’assistance :
Mais il s'est fait corriger dans la salle : « Tous les anciens combattants d'Afrique du nord n'ont pas la double campagne. C'est faux. Parce que le décret est inapplicable ! »
D'autres ont évoqué les anciens envoyés en Algérie après le 2 juillet 1962, date de l'indépendance : « Nous sommes les oubliés. Il y a eu plus de 500 morts jusqu'en 1964, au moment où l'armée a quitté l'Algérie. Nous sommes 15 000 à ne pas bénéficier de la carte de combattant. »
Comme chaque année, le débat sur la date d’un hommage national oppose des associations d’anciens combattants à des associations de rapatriés. Le 16 mars 2012, la-croix.com publie un article sur le sujet :
Alors que Marc Laffineur rappelle que si le 19 mars évoque la joie du retour des militaires français dans leur famille, il marque également l'amorce d'un drame pour les rapatriés, contraints au déracinement, et le début d'une tragédie pour les harkis, massacrés dans les semaines qui suivirent, au mépris des accords d'Evian, réaffirmant ainsi que la date officielle de l'hommage aux morts pour la France durant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie "reste fixée au 5 décembre", la Fnaca (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie) défend au contraire la date anniversaire du cessez-le-feu, le 19 mars 1962, au lendemain des Accords d'Evian, pour rendre hommage aux 30.000 soldats français, tombés en Afrique du nord.
La polémique est récurrente à l’approche de cette date, même si le choix du 5 décembre pour la commémoration officielle de la guerre d’Algérie a été fixé officiellement en 2003.
Haut fonctionnaire né le 14 janvier 1948 à Paris, il a auparavant occupé de nombreux poste dans l'administration préfectorale. Rémy Enfrun a été nommé par décret le 12 mars 2007.
Diplômé de droit public et de l'Institut des hautes études internationales de Paris, M. Enfrun a commencé sa carrière en 1973 en tant qu'attaché principal au ministère de la Justice. Il a parcouru par la suite de nombreux départements, comme directeur de cabinet, sous-préfet et secrétaire général de préfecture. En mars 2004, M. Enfrun avait été nommé directeur des transports et de la protection du public à la Préfecture de Police de Paris avant de devenir en janvier 2006 l'un des premiers préfets délégués pour l'égalité des chances, dans la région Rhône-Alpes.
Rémy Enfrun est chevalier de la légion d'honneur, officier de l'ordre national du mérite et officier des palmes académiques.