Mardi, le tribunal civil de Versailles a ordonné à Dominique Desseigne, ancien compagnon de Rachida Dati, de se soumettre à des tests de paternité. Une expertise génétique à laquelle le chef d’entreprise s’était jusque là opposé, démentant être le père de la petite Zohra, âgée de 3 ans et demi, et invoquant les multiples relations de l’ancienne Garde des Sceaux. Mais la justice ne lui permet plus de contourner la procédure de reconnaissance de paternité, régie par la loi de 1994 et dont seul un juge est habilité à en imposer le cours, dans le cadre d’une procédure judiciaire.
Si Dominique Desseigne était reconnu en tant que père de Zohra, il recevrait des responsabilités légales envers l’enfant, en termes de visite, d’héritage et de pension. Des responsabilités financières qui ne risquent pas d’entamer la fortune personnelle de ce chef d’entreprise, estimée à 350 millions d’euros. Reconnu 118ème fortune de France, ce proche de Nicolas Sarkozy est à la tête du groupe Lucien-Barrière qui possède notamment 37 casinos, 15 hôtes de luxe et 130 bars et restaurants parmi lesquels le fameux Fouquet’s à Paris.
Mathilde Leleu